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Les Estrans ...... pour une balade naturaliste

 

Les côtes de charente-maritime et plus particulièrement sur ses îles (Ré/Oléron/Aix) permettent de formidables sorties en bord de mer pour les sections bio de la région que celles des départements dits de l'intérieur et de la région parisienne ...

 

La biodiversité de cette zone alternativement émergée et submergée offrent un écosystème particulier.

  • On peut constater que c’est un ensemble de biotopes et donc d’écosystèmes plus ou moins nombreux suivant la topographie du lieu.

  • Cette zone est découpée en niveaux (ou étages) qui correspondent aux différentes amplitudes de marnage.

 

On trouve sur l’estran des conditions extrêmes :

  • A marée basse, les êtres vivants peuvent suivre la mer lorsqu’elle se retire ou bien rester à leur place comme les algues ou bien collés sur un rocher, prisonniers des flaques d’eau…. pour les animaux.

  • Ils subissent alors différents types de chocs :

    • Choc thermique : lorsqu’une flaque d’eau est isolée, elle est soumise à de fortes variations de température. En été, une petite quantité d’eau peut chauffer très rapidement à 40°C, mais lorsque la mer remonte, la température chute brusquement. En hiver, cette flaque va au contraire se refroidir très vite au contact de l’air ambiant avoisinant parfois 0°C

    • Choc hydrique : Durant la période d’émersion, les animaux luttent contre la dessiccation (perte d’humidité) que peut subir leur corps.

    • Choc osmotique : La salinité d’une flaque isolée peut varier en fonction des conditions météorologiques, en été, en plein soleil, l’évaporation peut mener à des concentrations de sel très élevées et au contraire, si il pleut, la quantité de sel chute par dilution puis augmente brusquement à marée haute.

    • Choc mécanique : Les animaux et les végétaux doivent lutter contre la force des vagues quand la mer remonte surtout sur les estrans rocheux exposés au vent.

    • En plus les animaux prisonniers des flaques sont exposés aux prédateurs : 

      • marins (poissons littoraux)

      • terrestres (crabe, homme)

      • aériens (oiseaux)

 

Les plantes ...

C'est l'occasion également d'admirer et de découvrir les plantes et les vivaces de bord s de mer. 

On a recensé 800 espèces sur l’ensemble de l’île de Ré par exemple, caractérisées par des espèces halophiles ("amies" du sel) telles que la salicorne, l’obione, la soude ou la lavande de mer.

 

L'Estran est aussi un endroit privilégié pour voir les espèces d'oiseaux sédentaires mais beaucoup de migrations passent par notre région.

La LPO sur l’île de Ré gère la Réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges qui accueille chaque année des milliers d’oiseaux migrateurs ou sédentaires … 

 

Les oiseaux ...

Les marais et les vasières de la Réserve et de l’île de Ré sont situés sur l’une des principales voies de migration d’Europe, drainant des populations importantes d’oiseaux. Trait d’union indispensable entre l’Arctique et l’Afrique, l’île de Ré a déjà permis l’observation de près de 330 espèces (soit près de la moitié des oiseaux d’Europe).

... et en toutes saisons

  • Au printemps, les marais de la Réserve Naturelle accueillent des colonies d’espèces vulnérables comme l’avocette élégante, l’échasse blanche, le chevalier gambette ou la sterne pierregarin. Emblème de la Réserve, le tadorne de Belon est omniprésent, de même que la gorgebleue à miroir.

  • En hiver, le Fier d’Ars figure parmi les dix principaux sites français pour l’accueil des oiseaux d’eau (50 000 individus). Parmi les anatidés, la bernache cravant, le tadorne de Belon et divers canards constituent le gros de la troupe. Bécasseau variable, courlis cendré, avocette élégante, huîtrier-pie et pluvier argenté sont les échassiers les plus représentatifs du site.

  • En migration (printemps et automne), des centaines de milliers d’oiseaux font escale sur les riches vasières de la Réserve pour se reposer et se restaurer avant de reprendre leur long voyage.

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