top of page

  Pertuis d'Antioche  

7-Le Nautilus

 

8-Le Cristina Rueda

 

9-Les Marches d'Elodie

 

10-Les Petites Marches

11-Epave "Moulin Blanc"

 

 

Les Petites Marches

Niveau 1/2/3

Niveau  difficulté : 5/10

Intérêt  du site : 6/10

Profondeur  Mini :18 m

Profondeur  Maxi : 20 m

Faune et Flore :

Le parcours consiste à suivre le déchoché de la banche d’environ 1m et de revenir par le plateau.

On trouvera classiquement : les vers (serpules, bispires, …), quelques ascidies comme les (ascidie plissée, synascidie rouge, synascidie gélatineuse, synascidie, et de belle colonie de botrylle étoilée …), les cnidaires (anémone dalhia, anémone marguerite, gorgone verruqueuse de belle taille, divers hydraires également comme des obélie, petite plumulaire, plume d’or ou grand plumulaire, hydraire antenne, petit sapin beige … ) des crustacés bien représentés (étrille, araignée, tourteau, galathée multicolore, macropode, bernard l’ermite, atélécycle …), peu d’échinodermes (étoile de mer glacière, ophiure fragile …), des éponges (orange de mer, mousse de carotte, clione jaune, éponge mamelle, éponge à cratères, éponge rameaux de chocolat, chaline, adréus … ) on trouve plusieurs espèces de poissons (gobie noir, crénilabre commun, blennies, tacauds, très souvent des roussettes et leur ponte mais également des hippocampes …) peu de mollusques (seiche, pétoncle, troque jujube et en cherchant bien des opistobranches comme la cadeline …) de nombreuses espèces de bryozoaire comme (rose de mer assez rare dans nos pertuis, grande et petite flustre, bryozoaire pierreux orange …)

Les Marches d'Elodie

 

Niveau  2/3/4

Niveau  difficulté : 8/10

Intérêt  du site : 6/10

Profondeur  Mini : 22 m

Profondeur  Maxi : 35 m

Faune et Flore :

Le parcours consiste à prendre la direction du Nord sur le plateau à 22m et on trouve facilement le tombant assez abrupte d’environ 3/5m. On peut descendre jusqu'à -33m mais la biodiversité est relativement limitée car à cette profondeur il y a peu de lumière et l’on y trouve que des coquilles saint-jacques et des ophiures même si parfois on y voit de beaux homards. Il est donc préférable de rester sur le tombant et le longer avant de revenir sur le plateau.

On trouvera : les vers (serpule, bispire, …), peu d'ascidies, des cnidaires ( anémone marguerite, gorgone verruqueuse,  anémone bijou ces dernières sont particulièrement présentes avec des colonies très diverses allant du vert au rose en passant par le brun) et aussi divers hydraires (petite plumulaire, hydraire antenne … ) les crustacés (étrille, araignée, tourteau, galathée multicolore, macropode, bernard l’ermite, homard, crevette rose…), quelques échinodermes (étoile de mer glacière, ophiure fragile, ophiure noir et on peut voir quelques crinoïdes car peu répandues en atlantique comme la comatule commune ou encrine – Antedon bifida …), des éponges (orange de mer, mousse de carotte, clione jaune… ) on y trouve plusieurs espèces de poissons (congre, gobie noir, crénilabre commun, blennie gattorugine, tacaud …) peu de mollusques (saint-jacques, pétoncle, troque jujube, crépidule …) peu de bryozoaires (minuscule rose de mer, grande flustre, bryozoaire pierreux orange …)

Le Cristina Rueda

Niveau Tous niveaux

Niveau  difficulté : 2/10

Intérêt  du site : 8/10

Profondeur  Mini : 4 m

Profondeur  Maxi : 10 m

Faune et Flore :

Le parcours : partir du mouillage vers le sud pour se diriger vers les chaudières en suivant l’arbre d’hélice. Les cachettes sont innombrables, il faut prendre son temps et fouiller pour faire de belles découvertes.

Ce qui est caractéristique de ce site, ce sont les fonds rocheux et sableux d’où une visibilité souvent très bonne (il peut même arriver que l’on aperçoive les plongeurs du bateau). La nature du substrat et le bon éclairement expliquent l’abondance des algues rouges comme (l’algue à crochets, les algues calcaires encroûtantes, la coralline, palmaria palmata, , et le « steack de mer » Dilsea carnosa qui tient son nom de ses larges et épaisses thalles comestibles…  … ) et brunes telles que (quelques laminaires recouverts de bryozoaires appelés « écorce pileuse » ou l’on trouvera des doridiens (técacère, limacia, doris cantabrique, doris de Krohn), la dictyote avec ses reflets bleutés, mais peu d’algues vertes hormis les ulves.

Le long où sous les restes des structures, on trouvera des ascidies (ascidie plissée ou japonaise, clavelines, ascidie gélatineuse encroutante bleue …), des cnidaires (on y voit énormément d’anémones vertes et   d’anémones marguerite particulièrement sur les tubes de la chaudière et la variété blanche plutôt en isolé sur les cailloux, quelques hydraires comme la sertularelle, des crustacés (étrilles, araignées, araignées des anémones …), des échinodermes (étoiles de mer glacière et commune ), peu d’éponges hormis des éponges encroûtantes oranges et quelques espèces de poissons (tacauds, lieux jaunes, vieilles, blennies, crénilabre commun parfois des bars et des congres de taille impressionnante sous les tôles à l’arrière de l’épave, …) sur le retour vers le mouillage une rencontre avec une raie n’est pas impossible et il est courant d’y voir des seiches. 

Belle plongée Bio !

 
Lien pour connaitre Son histoire
Le Moulin Blanc

Niveau Tous niveaux

Niveau  difficulté : 4/10

Intérêt  du site : 6/10             

Profondeur  Mini : 8m

Profondeur  Maxi : 10 m

Le Moulin Blanc: Navire lancé le 26 Janvier 1891 au chantier de Sunderland South Dock sous le nom de BRAUNFELS
3701 t Longueur 104,5 m Largeur 12,5 m - 1 hélice
Il a eu plusieurs noms :

  • 1903 MIRZAPUR Deutsche Dampf Hansa

  • 1906 ANTARES Dampf-Ges Argo

  • 1912 BOGADOS Deutsche Levante Linie

  • 1916 MOULIN BLANC Gouvernement français

Il a fait naufrage près du phare des Baleines le 12 Juillet 1920 lors d’une traversée Sfax (Tunisie) – La Pallice avec un chargement de phosphate. Le navire s'est rapidement brisé en deux et les tempêtes du début de l'année 1921 ont complétement détruit la coque.

L'intérêt de cette épave est justifié par l’amoncellement de taules présentant des cachettes idéales pour la faune. La faible profondeur de cette zone sableuse et rocheuse explique la  visibilité du lieu. A noter les chaudières de belle taille. Quelques fois du courant et une houle de fond.

http://www.ddghansa-shipsphotos.de/index.html

Faune et Flore :

Pas de circuit à privilégier, il faut se laisser guider comme sur beaucoup d'épaves, par les différentes cachettes qui sont incalculables, il faut prendre son temps, fouiner sous les tôles et les anfractuosités pour faire de belles découvertes.

On trouve en abondance des algues rouges comme le steack de mer (Dilsea carnosa) qui tient son nom de ses larges et épaisses thalles comestibles … ), l'algue à crinière (Calliblepharis jubata), l'algue rouge dichotome (Polyides rotundus), la Sphérocoque (Sphaerococcus coronopifolius)...  des algues brunes comme la Dictyote (Dictyota dichotoma) avec ses reflets bleutés, la Cystoséire aplatie (Cystoseira compressa), des laminaires digitées (Laminaria digitata) flottants dans le courant  … mais peu à pas d’algues vertes. On trouve également quelques éponges (éponge mie de pain, éponge petit œuf, éponge épineuses, mousse de carotte, clione jaune, fesse d’éléphant et sur ce site l'éponge aile de chauve-souris (Dercitus bucklandi) et des subérites massives ...  des ascidies (mirabelle, claveline naine, botrylle étoilée, flocon pédonculé orange ...  des bryozoiares  (cellépore pierreux, chartelle, flustre et des petits phoronidiens formant un tapis blanchâtre, …), des cnidaires (anémones vertes, gorgones verruqueuses, anémones bijoux, anémones brunes encroutantes, aiptisie…) des échinodermes (étoile de mer commune et glaciaire, ophiure fragile, beaucoup de poissons sous les tôles et dans l'épave (crénilabres communs, blennies gattorugines et pillicornes, gobies nageurs, rouquiés , sars, crénilabres de baillon, grandes vielles, tacauds, congres, lançons, lieux jaunes, maquereaux, raies brunettes et torpilles…) des vers (bispires de couleurs très différentes, serpules, petites sabelles, salmacines …) des mollusques avec les nudibranches ( doris de Krohn et cantabriques et des aplysies...), mais aussi des "troques jujubes"  et dans les zones sableuses alentours, des seiches à l'affut ... des crustacés également (araignée, crevettes...).

Le Nautilus

Niveau Tous niveaux

Niveau  difficulté : 4/10

Intérêt  du site : 6/10             

Profondeur  Mini : 14 m

Profondeur  Maxi : 20 m

Le Nautilus fit naufrage le 3 février 1988. Long de 82 M, il transportait du sulfate de baryum.

Il s’est coupé en trois morceaux et gît maintenant par 20 M de fond, la partie arrière est couché sur le flanc bâbord et est la plus intéressante avec son hélice et le safran.

Quand les conditions de visibilité sont bonnes, il est même possible de visiter la salle des machines en prenant toutes les précautions nécessaires.

L'étrave du Nautilus est à quelques dizaines de mètres de la partie arrière, on trouvera l'hélice de secours et une très belle ancre.

 

Faune et Flore :

Plusieurs options possibles suivant si l’on veut privilégier l’épave ou si l’on veut faire également une visite du plateau rocheux et des banches alentours.

Comme sur toute les épaves, les cachettes sont innombrables, il faut prendre son temps et fouiller sous les tôles, dans les câles et les anfractuosités pour faire de belles découvertes.

Sur ce site, les fonds sont rocheux et sableux mais malgré ça, la visibilité n’est pas toujours au rendez vous.

 

Sur le plateau, on trouve en abondance des algues rouges comme (l’algue calcaire encroûtante, la coralline et le « steack de mer » Dilsea carnosa qui tient son nom de ses larges et épaisses thalles comestibles … ) des algues brunes telle que (la dictyote avec ses reflets bleutés, la sargasse …) mais peu d’algues vertes hormis quelques ulves. On trouvera également beaucoup d’éponges (éponge mamelle jaune et blanche, éponge à languettes, axinelle arbustive, axinelle étoilé, chaline, éponge à cratères, clione jaune, fesse d’éléphant, orange de mer et particulièrement sur ce site l'éponge aile de chauve-souris - Dercitus (Dercitus) bucklandi …)  des ascidies (mirabelle, claveline naine, fraise de mer, botrylle étoilée, flocon pédonculé orange, synascidie gélatineuse de couleur bleu pâle, molgule, des petits phoronidiens formant un tapis blanchâtre, …), des cnidaires (anémone verte, petite et grande plumulaire, hydraire antenne, petite cérianthe, gorgone verruqueuse…) des échinodermes (étoile de mer commune, ophiure fragile, holothurie lèche doigts ou cucumaria qui cachée dans le substrat ne laisse apparaître que ses tentacules …) des poissons dans les petits canyons (crénilabre commun, blennie, gobie noir, rouquié …) des vers (bispire de couleur très différente, serpule et en cherchant bien des protules lisses de couleur orangée et des dents de chien …) des mollusques

avec les nudibranches (doris citron, flabelline, doris cantabrique, doris de Krohn et céleste, cadeline...) et sur les enfractuosité des marches alentours, des poulpes ...) des crustacés également (araignée, tourteau, homard...).

Sur une partie du pont  à l’arrière de l’épave  principale on trouve peu de faune fixée mais cet abris pemet à des tacauds, lieux jaunes et à des grandes vieilles de se protéger des prédateurs et des congres de belle taille.

 

La partie principale de l’épave est la plus intéressante avec l’hélice et le safran particulièrement bien conservés où se sont fixés des alcyons jaunes, des corynactis ou des anémones bijou et des anémones marguerite blanche ou jaune , divers hydraires (petite plumulaire, sertularelle …), des crustacées s'y abritent (étrille, tourteau, homard commun …), on peut y voir des bancs impressionnant de tacauds et de lieux jaunes et des vieilles, des blennies, parfois des bars et des raies torpilles sur le fond sableux…)

bottom of page